L’évolution du marché immobilier en 2022
2022 a été l’année où les prix de l’énergie se sont envolés, faisant évoluer les préoccupations des acquéreurs. Un score PEB correct est devenu essentiel pour eux afin qu’ils puissent conserver un équilibre budgétaire mensuel correct en évitant les factures de gaz et d’électricité trop élevées. Ce trimestre, il apparaît encore plus clairement dans le réseau Trevi que les acheteurs occupants potentiels considèrent la consommation d’énergie d’un bien immobilier comme un élément central à côté des autres critères Prix-localisation-superficie. Coté investisseurs, ces derniers se voient contraints de respecter les ambitions européennes de neutralité en carbone : Ils veillent à obtenir un PEB raisonnable afin de ne pas subir de limitation d’indexation en cas de mise en location. https://www.belgium.be/nl/huisvesting/bouwen_en_verbouwen/premies. Les taux hypothécaires qui depuis 2009 n’ont cessé de diminuer, ont connu une correction imposée par les banques centrales face à la conjoncture économique et politique. Cette augmentation de taux rendant l’accès à la propriété plus difficile pour de nombreux Belges souhaitant se lancer dans un premier projet immobilier.
Ces 15 dernières années ont vu le nombre de locataires, du moins dans les grandes villes, croître. Les acquéreurs considèrent qu’il est plus sécurisé d’attendre pour le moment ou n’ont tout simplement pas les moyens d’investir avec cette actualité trouble. Ils surveillent donc le marché immobilier et deviennent des locataires exigeants à la recherche de biens avec un bon certificat PEB (A, B, C) pour continuer d’économiser. A l’orée de cette nouvelle année, il est légitime de se demander si un placement immobilier sera judicieux dans les mois à venir. L’année 2023 pourrait-elle être différente pour les Belges ? Est-ce un moment charnière pour devenir propriétaire ou l’attente est-elle encore de mise ?
Possible baisse des prix en 2023
Il s’agit d’une bonne nouvelle pour commencer l’année : une baisse des prix des logements est attendue en 2023. Dans un rapport publié le 12 janvier 2023 par l’économiste Wouter Thierie, ING signale prévoir une diminution de 0,5 % sur le marché immobilier, confirmant ainsi les tendances annoncées dans le dernier TTM (Trevi Trust Monitor) arrêté au 31 décembre 2022. Même si cette baisse n’est pas significative, elle permettrait néanmoins de réduire l’impact de la hausse des taux, des prix des matériaux et de la charge énergétique des futurs acquéreurs immobiliers.
En outre, comme nous l’annoncions également en octobre, nous constatons un écart des prix encore plus important pour les biens dont la performance énergétique est faible. Il s’agit donc de biens qui seront beaucoup moins chers sur le marché immobilier.
Les biens énergivores dans la ligne de mire
Dans une interview accordée à l’Echo, Kim Ruysen, le CEO de Trevi, constate qu’un bien possédant un score PEB correct est devenu l’une des quêtes principales des acquéreurs. Si le certificat PEB est obligatoire en Belgique depuis 2011, il n’a jamais été aussi essentiel pour les acheteurs. On peut donc prévoir une correction des prix à la baisse pour ces biens énergivores. Les institutions bancaires seront dans le cadre d’octroi de prêts hypothécaires attentives aux biens avec un mauvais PEB si des travaux d’isolation ne sont pas prévus dans le budget.
Au contraire, les projets neufs faisant face à la flambée des prix des matériaux se raréfient. Et on le sait, ce n’est un secret pour personne, une offre inférieure à la demande entraîne une hausse ou, à tout le moins, une stagnation des prix.
L’écart entre les biens neufs ou correctement isolés et les biens énergivores va donc davantage se creuser en 2023. Ainsi, les propriétés ayant été optimisées énergétiquement se vendraient plus cher et plus rapidement. (cfr dernier TTM )
Néanmoins, acquérir un bien à rénover énergétiquement pourrait être une solution si vous n’avez pas les moyens d’acheter une maison possédant un certificat PEB A, B, C. Différentes primes sont d’ailleurs offertes selon les régions si vous choisissez d’isoler votre bien selon les normes en vigueur; vous pouvez trouver les informations nécessaires sur le portail belgium.be. Rénover votre bien vous permettra une plus-value plus élevée lors de la revente et deviendra ainsi un investissement judicieux.
Stabilisation des taux en 2023
En 2022, les taux des crédits hypothécaires sont partis à la hausse en Belgique, ralentissant la demande et l’octroi des prêts; un prêt sur 20 ans a évolué de 1,4% il y a un an à 3,4% début 2023. Pour autant, les taux des crédits hypothécaires devraient à présent se stabiliser durant l’année 2023. Ils pourraient encore un peu augmenter en début d’année avant de progressivement s’équilibrer, en fonction de la concurrence entre les institutions bancaires notamment.
Un bon accompagnement est essentiel en 2023
Selon Alexander Van Schandevyl, responsable du département immobilier neuf chez Trevi, de nouveaux projets immobiliers neufs verront le jour en 2023 grâce à une stabilisation qui aurait lieu durant le deuxième semestre 2023. Les institutions bancaires se montreront d’ailleurs plus souples avec les acquéreurs souhaitant acquérir du neuf car cela signifiera un bien énergétiquement performant sans travaux à prévoir dans le crédit hypothécaire.
Plusieurs possibilités d’achat sont donc envisageables en 2023 avec un espoir que les taux et les prix soient plus abordables pour les Belges.
La clé pour l’année à venir est de s’entourer des acteurs qui pourront donner vie à votre projet immobilier en vous accompagnant lors de chaque étape. TREVI avec une connaissance poussée du marché et présent dans les 3 régions du pays est le candidat Idéal sur le marché résidentiel neuf et existant, invest et sociétés patrimoniales sans oublier le viager . Avec des experts de l’immobilier à vos côtés, vous pourrez acquérir un bien plus sereinement grâce à une analyse prévisionnelle du marché. Pour nous contacter et convenir d’un rendez-vous à votre meilleure convenance, il vous suffit de vous rendre sur la page contact de Trevi.