Un article de LA LIBRE du 07.07.2022
Le soufflé post-Covid semble, cette fois, vraiment retomber. Pas tant au niveau des prix de vente, qui restent toujours égaux ou supérieurs à ceux annoncés, qu’au regard de la demande qui semble, enfin, abandonner son allure de rush.
En effet, si, pour la moitié des 35 agences du réseau Trevi, la demande est toujours aussi forte qu’elle l’était en début d’année, pour l’autre moitié, elle a faibli. Sans toutefois casser la confiance qu’elles ont envers le marché immobilier : au premier trimestre 2021, le Trevi Trust Monitor, ce nouveau baromètre de la confiance des agents immobiliers du réseau, était à 102,5 points ; au deuxième trimestre, il est passé à 103,1 points.
« Le fait que la demande faiblisse n’impacte pas les prix, insiste Kim Ruysen, le CEO de Trevi depuis le 1er septembre dernier. Il n’y a peut-être plus que deux ou trois candidats-acquéreurs sur un même bien quand il y en avait encore dix il y a quelques mois, mais ils se battent avec la même énergie et le niveau de prix se maintient. » Une partie des amateurs a en effet levé le pied dans leur quête de biens : ceux pour qui les prix sont devenus trop élevés et ceux qui s’inquiètent de l’augmentation continue, quasiment hebdomadaire, des taux d’intérêt hypothécaires. « Mais ceux dont leur budget le leur permet sont toujours là, ajoute l’expert, tout comme les investisseurs, par manque d’alternatives en banque ou en Bourse, et que le boom de l’indexation n’inquiète pas puisqu’ils savent que les loyers sont indexés. »