Notre baromètre trimestriel mesurant l’évolution des prix en immobilier résidentiel est resté parfaitement stable par rapport à son score du 31/12/2017 : 113,74 aujourd’hui, pour 113,81 voici 3 mois.
Stable oui mais actif !
Même si le niveau des prix est certes d’une parfaite stabilité, nous enregistrons un volume de ventes quasi identique à l’année précédente.
Stable oui mais équilibré !
Autre point important que nous relevons, le niveau d’équilibre entre l’offre et la demande. Un facteur de risque important serait la création d’une offre surabondante ou d’une contraction de la demande.
Actuellement nos indicateurs sont clairs
a) Offre – mise en vente
Le premier trimestre 2018 enregistre une augmentation des mises en vente de biens existants de 4% par rapport au 1er trimestre 2017.
b) Demande
Nous enregistrons une augmentation de 3% de la demande sur ce premier trimestre 2018 par rapport à la même période de 2017.
Sources: Moteur de recherche, notre website, panneaux, annonces, notoriété. Nous regrouperons également toutes les demandes (neuf + existant)
Des éléments particuliers qui demandent à être confirmés
La proportion importante d’investisseurs sur le marché du neuf.
Pourquoi est-ce un élément qui doit nous interpeller ?
Nous avons le sentiment que la perception de la propriété immobilière n’est plus la même qu’il y a 20 ou 30 ans. La société change, des comportements s’adaptent. Nous observons avec intérêt cette modification importante qui met en équilibre 3 paramètres.
1. Les taux d’intérêt bas favorisent l’intérêt des investisseurs privés pour l’immobilier.
2. En milieu urbain, le taux de propriétaires occupants baisse d’année en année.
3. Le parc immobilier résidentiel belge appartient dans une immense majorité aux particuliers (contrairement à la majorité des pays voisins).
Autre élément intéressant à noter : l’allongement de la durée des crédits hypothécaires.
Nous notons que la moyenne des crédits hypothécaires souscrits dans le cadre d’occupation personnelle s’est allongée de 2 ans les 3 dernières années. Une réponse cohérente et logique à l’augmentation des prix plus importants que la hausse des salaires que nous enregistrons depuis 7, 8 ans.
Conclusions
Nous annonçons un printemps immobilier agréable : en effet, tous nos paramètres restent orientés favorablement pour prolonger l’effet « protection du capital » que les acquéreurs recherchent qu’ils soient acheteurs occupants ou investisseurs. Ce leitmotiv revient systématiquement comme motivation première d’un achat immobilier.
De ce point de vue-là, nous pensons que le marché résidentiel répond parfaitement sans présenter le moindre signe de surchauffe.